Le week-end du 1er mai dernier, nous avons comme chaque année organisé un séminaire de master de musicologie « au vert » à la Baudière. Etait présent, parmi les étudiants, Kheireddine Sahbi, brillant violoniste algérien qui travaillait sur la musique arabo-andalouse. 6 mois plus tard, le 13 novembre, alors qu’il rentrait chez lui après une répétition, il est tombé sous les balles, rue de la Fontaine-au-Roi. Il avait grandi, et construit sa personnalité de musicien, pendant la guerre civile en Algérie, mais c’est en France, où l’avait amené en 2014 l’espoir de parfaire sa formation à la Sorbonne, que sa vie lui a été retirée, au détour d’une rue.
Ce week-end du premier mai, nous étions 7, originaires d’Algérie : Kheireddine Sahbi et Tahar Bedjguelel ; du Brésil : Cecilia Pires ; de Cuba : Elis Roca García ; de Chypre : Antonis Hadjiantonis ; de France : Alice Mazen et Jérôme Cler.